Un des textes en particulier qui est en fait un devoir de Littérature de cette année "faire un portrait à la manière de La Bruyère" peut vous intéresser.
Portrait à la manière de Bruyère :
Qui est donc celui que tout le monde moque et montre du doigt ? On lui demande son nom, il le dit, il doit le répéter, plus personne ne l’écoute. Keitaro n’est ni grand, ni fort et est convaincu d’être « moche », il porte des vêtements usagés et de grosses lunettes qui l’enlaidissent, il a une coupe de cheveux démodée, n’a pas de conversation et pratique un humour qui ne fait rire que lui. Il est toujours seul, il vit seul, mange seul, dort seul et il lui arrive même de parler seul ; il n’a aucun succès auprès des femmes, elles le trouvent idiot et crétin, au mieux inintéressant et sa maladresse le fait passer pour un pervers, comme lorsqu’il entre par erreur dans leur vestiaire. Pourtant il n’est pas bête, mais si jamais sa gentillesse séduit une femme qui a su voir sa vraie nature, il ne le croit pas, il s’aveugle, il pense qu’on se moque ou alors il se passe quelque chose de complètement improbable qui vient tout gâcher. Il n’a de chance ni au jeu ni en amour et est excessivement distrait ; il lui arrive les pires catastrophes mais il s’en sort toujours avec plus ou moins de casse, ce qui lui a valu la réputation d’être immortel. Il doit aller à un rendez-vous important, il part en retard, il fait un temps magnifique, il prend son vélo, il grêle, il doit s’arrêter, ses lunettes ont gelé, il repart, un corbeau lui rentre dedans et il tombe dans un fossé plein, il en sort péniblement, remonte sur son vélo, son pneu crève, il retourne chez lui chercher de l’argent, il a perdu ses clefs, il casse un carreau pour rentrer et se blesse, il veut prendre le bus, il l’a raté, il tombe, se fait mal, se relève, se cogne, gémit et est dévisagé avec désapprobation, il court et se foule la cheville, il arrive enfin à son rendez-vous, on le prévient que celui-ci est annulé. C’est un baka